Monastère Notre-Dame d'Adoration
Le Val Saint Benoît
71 360 - ÉPINAC
tél : 03 85 82 04 32
Vendredi 28 août 2020
Chers amis,
Nous souhaitons vous informer qu’à l'occasion des journées du Patrimoine le monastère Notre Dame d'Adoration au Val Saint Benoît sera ouvert aux visiteurs.
Le samedi 19 septembre 2020 de 10h00 à 18h00,
avec des visites guidées toutes les heures de 10h00 à 13h00 et de 14h00 à 17h00
et le dimanche 20 septembre 2020 de 11h00 à 19h00,
visites guidées toutes les heures de 11h00 à 13h00 et de 14h00 à 18h00.
- Projection d'un diaporama sur la restauration du prieuré dans les années 1980-1990
- Le monastère ouvrira également aux visiteurs qui le désirent son atelier de faïence.
- Possibilité de rencontrer des moniales
samedi 19 septembre de 13h00 à 17h00
et dimanche 20 septembre, de 14h00 à 19h00
Fragments de vitraux de la chapelle des Loges - fin du XV° siècle
L’origine du Prieuré du Val Saint Benoît remonte au XIIIe siècle avec l'arrivée en 1216, dans la forêt sauvage des Battées, de quelques moines téméraires, en quête de silence et de solitude.
En 1236, grâce à l’aide providentielle de Gauthier de Sully, son rayonnement et sa renommée s’étendront sur toute la région.
À partir du XVI° siècle, devenu monnaie d'échange, pillé, dévasté, abandonné, il subira un irrémédiable déclin.
Oublié, perdu dans la forêt, il est redécouvert au XVIII° siècle. Ce prieuré, par l'exceptionnelle qualité des éléments de son architecture, émeut les amateurs d'art. À deux reprises, au cours de ce siècle, il sera envisagé de déconstruire la remarquable chapelle des Loges pour l'adjoindre à la Cathédrale d'Autun.
En 1924, l'église et la chapelle des Loges sont classées aux Monuments Historiques.
Dans les années 1970, l'ancien Prieuré abandonné, délabré et vandalisé est classé parmi les chefs-d'œuvre français en péril.
Depuis 1982, ce prieuré en ruine a retrouvé sa vocation d'origine avec l'arrivée d'une communauté de moniales contemplatives. Dans les années 1980 - 1990, elles ont effectué de grands travaux de réfection avec l'aide de la population locale et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC).
Cette œuvre de sauvegarde de ce patrimoine, témoin privilégié de l'histoire de la Bourgogne est loin d’être achevée, d’importantes restaurations restent à entreprendre. Nous confions ce projet à la Providence Divine.
Nous prions pour vous et à toutes vos intentions.
Les moniales de Bethléem, au Val Saint Benoît.