Madame Dupont, mère de sœur Marie, fait le récit de cette journée du 1er novembre 1950 : « Une fois que le Pape a dit qu’il était impossible d’être catholique en doutant que Marie soit présente dans la Très Sainte Trinité avec son corps et son âme, nous avons compris que la foule enthousiaste allait se disperser, cette vérité n’allait laisser que peu de traces. Il faudrait qu’existent des petites communautés où la prière soit continuelle, en relation avec Marie vivante dans la Très Sainte Trinité. Nous avons reçu cela au cœur. Nous pensions déjà, mon mari et moi, qu’il devait naître dans l’Église des petits foyers de vie contemplative. Lorsque nous sommes arrivés au moment de la proclamation du Dogme, nous y avons encore pensé. Il fallait que la joie de l’Assomption de la Vierge Marie soit répandue dans le monde entier. Nous étions prêts. Évidemment, il s’agissait de donner tout ce qu’on avait, de ne rien garder pour nous, pour que le projet de la Vierge s’accomplisse. Et puis la joie est venue dans notre cœur… » Source : Récit de Madame Dupont en 1983